CREATION D’UN FICHIER POUR IMPRESSION 3D (TRAITEMENT DES DONNEES A PARTIR D’UN « STACK » EN FORMAT .DCM)

Pour créer un fichier utile pour imprimer, il est nécessaire de transformer des types différents d’extensions, à « .stl » ou « .wrl » (dépend du type d’imprimante).

Pour la création d’un fichier utile pour l’impression 3D à la machine à poudre, il faut convertir le fichier en un format « .wrl », en la vidéo s’utilise le logiciel « Meshlab » comme un outil pour faire cette procédure.

Les données utilisées en cet exemple ont été fournies par monsieur Y. Capowiez du INRA avignon.

retour d’expérience de l’impression 3D d’un échantillon de tourbe

Retour d’expérience sur l’impression 3D d’un échantillon de tourbe

Description échantillon
L’échantillon est un demi-cylindre de tourbe de 5 cm de haut et de diamètre, prélevé à une profondeur de 20-25 cm de profondeur, à la tourbière de la Guette (Sologne) et laissé séché à l’air ambiant pendant une nuit après échantillonnage.

Analyse
L’échantillon a été analysé par tomographie à rayon X (CIPA-TAAM).

Logiciel et traitement
Deux logiciels ont été utilisés: PARAVIEW et MICROVIEW. Les fichiers d’origines ont une extension « .dcm ». Ce fichier a été ouvert dans MICROVIEW. Une région d’intérêt a été sélectionnée (cubique). Cette région a été enregistrée et le fichier transféré dans PARAVIEW. Un fichier « .vtp » a été créé et transféré dans MICROVIEW pour obtenir un fichier « .stl ». Ce fichier a ensuite été transféré sur l’ordinateur du FabLab-Orléans où les paramètres d’impression 3D ont été établis. Un fichier « .gcode » a été généré, transféré sur une carte SD. La carte SD a été insérée dans l’imprimante 3D et l’objet a été produit.

Problèmes rencontrés – remarques
– Difficulté à générer un fichier lisible par l’imprimante 3D (pas prévu initialement qu’un tomographe produise in-fine des objets 3D)
– Possibilité, dans l’échantillon testé de différencier les vides, de la matière organique et de la matière minérale (visualisation de ce qui était probablement des grains de sable)
– Prise en main « relativement » intuitive des logiciels (on a quand même fini par produire un objet, malgré notre ignorance initiale des logiciels)
– Besoin de calibrer les signaux produits par tomographie (e.g. plantes dans milieux minéraux et/ou organiques poreux contrôlés)
– Difficulté/nécessité de définir le volume élémentaire représentatif